Une grève pour le maintien de privilèges obsolètes

À Genève, en 2015, grâce aux contribuables, la fonction publique bénéficie encore et toujours de la sécurité de l’emploi, là où les salariés du secteur privé peuvent être licenciés du jour au lendemain pour des raisons purement économiques.

À Genève, en 2015, grâce aux contribuables, la fonction publique bénéficie encore et toujours d’un salaire médian de l’ordre de CHF 9’000.00, contre CHF 7’500.00 dans le secteur privé.

À Genève, en 2015, grâce aux contribuables, la fonction publique bénéficie encore et toujours d’augmentations de salaire en fonction de l’ancienneté, là où le mérite est le critère déterminant dans le secteur privé.

À Genève, en 2015, grâce aux contribuables, la fonction publique bénéficie encore et toujours d’une cotisation à la prévoyance professionnelle à raison d’1/3 pour l’employé et de 2/3 pour l’Etat, alors que cette cotisation est paritaire (50 % pour l’employé, 50 % pour l’employeur) dans le secteur privé.

À Genève, en 2015, grâce aux contribuables, la fonction publique bénéficie encore et toujours de semaines de travail plus courtes que dans le secteur privé.

À Genève, en 2015, grâce aux contribuables, la fonction publique bénéficie encore et toujours de jours fériés et de vacances plus nombreux que dans le secteur privé.

À Genève, en 2015, grâce aux contribuables, la fonction publique bénéficie encore et toujours d’un congé-maternité de 20 semaines, là où il est de 16 semaines dans le secteur privé.

À Genève, en 2015, la dette publique du canton dépasse les 13 milliards de francs. Chaque année, Genève consacre plus de 200 millions de francs au paiement des seuls intérêts de cette dette.

À Genève, en 2015, la fonction publique se permet de faire la grève en revendiquant le maintien des privilèges obsolètes dont elle bénéficie, encore et toujours, grâce aux contribuables.

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