Merci, Monsieur le Conseiller d’Etat Mark Muller !

Nous sommes le 29 février 2012. Pour Mark Muller, c’est sa dernière journée de travail en qualité de Conseiller d’Etat.

Oui, journée de travail. Parce que ce je retiens du passage de Mark Muller au gouvernement genevois, ce ne sont pas les affaires qui ont pitoyablement défrayé la chronique, mais bien son engagement au service des habitants de notre canton.

Le plein succès du déroulement de l’Eurofoot 2008 à Genève, c’est lui.

Le lancement du chantier du CEVA, c’est lui.

Le déclassement du site Praille-Acacias-Vernets (PAV) et le lancement du projet Pont-Rouge, c’est lui.

La nomination d’un architecte cantonal, c’est lui.

La création d’un écoquartier aux Cherpines-Charotton, c’est lui.

La réalisation des surélévations d’immeubles pour créer du logement en ville, c’est lui.

La création rapide de 100 places supplémentaires à la prison de Champ-Dollon, c’est lui, avec Isabel Rochat.

La pose de panneaux solaires sur les toits des immeubles de l’Etat, c’est lui, avec Isabel Rochat également.

Il y a de cela encore deux semaines, l’affaire dite du Moulin à danses était réglée. Un accord, c’est-à-dire une manifestation réciproque et concordante des volontés de deux personnes, a été signé entre Mark Muller et celui qu’on appelle vulgairement « le barman », comme s’il n’avait ni nom, ni prénom. Aux termes de cet accord, les parties ont convenu de ne rien révéler du montant versé par l’une à l’autre, et c’était là leur droit.

Au nom de quoi et en vertu de quelle base légale le Conseil d’Etat s’est-il permis de désigner un « expert » pour s’immiscer dans cet accord qui, rappelons-le, a été passé sous seing privé ? De quel droit le gouvernement s’est-il permis de demander la levée de la confidentialité voulue et décidée par les personnes concernées ?

Depuis 48 heures, avant même que le mandat de Mark Muller ait pris fin, d’aucuns dansent debout sur son bureau et les spéculations sur les candidatures qui seront déposées dans les prochains jours et semaines vont bon train. Même mon nom a été cité.

Je suis très flatté d’être considéré par certains comme un papable au Conseil d’Etat et je suis très touché des nombreux encouragements que j’ai reçus à ce titre.

Cependant, je ne suis pas candidat.

Aujourd’hui, je veux surtout remercier Mark Muller et lui souhaiter bon vent dans le cadre de ses futurs projets personnels et professionnels.

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